1er DÉCEMBRE 1952
Élizabeth McComb, née le 1er décembre 1952 à Cleveland (Ohio), est issue d’une famille originaire du Mississippi et a grandi au sein d’une communauté pentecôtiste.
Son père, ouvrier, est mort alors qu’elle était encore en bas âge. Sa mère prédicatrice deviendra pasteur.
Elle participe très jeune à la chorale de son église, trois de ses grandes sœurs forment le groupe vocal The Daughters of Zion, qui connaît localement une certaine notoriété, et qu’on retrouvera, bien des années plus tard, ponctuellement, à ses côtés.
Elle apprend le répertoire des artistes qu’elle admire: The Staple Singers, le groupe familial de Roebuck Staples (1914-2000), Sister Rosetta Tharpe (1915-1973) et surtout Mahalia Jackson (1911-1972). Son frère, trompettiste, lui fait découvrir le monde du jazz. Après de courtes études de violon, elle se met en autodidacte devant le piano.
Le temple de sa mère est un véritable « conservatoire », Liz connaît par cœur des centaines de chansons. Au cours de ses études, elle participe au Karamu House Theater de Cleveland – et le plus ancien théâtre noir des USA – à l’époque du grand mouvement pour les droits civiques. Dans l’espoir de devenir chanteuse professionnelle, elle passe quelques auditions sans suite à New York.
Elle finit par intégrer le groupe The Jean Austin Singers, qui participe à la tournée européenne de blues et de gospel, Roots of Rock And Roll, dont elle devient une des vedettes.
En 1981, elle participe pour la première fois au Festival de jazz de Montreux, en même temps que Bessie Griffin (1922-1989), elle sera sur la même scène les deux années suivantes, puis on l’entendra au Festival de Negro Spirituals and Gospel Songs de Monte-Carlo. Elle assure les premières parties de vedettes comme Ray Charles ou James Brown.
À Paris, encouragée par Maurice Cullaz, elle forme 1987, l’éphémère quatuor Psalms, avec la chanteuse La Velle (Lavelle McKinnie Dugan), l’organiste Jerome Van Jones (1947-2005), et le pianiste Gregg Hunter.
Puis, avec ce dernier, elle chante en duo. Ils enregistrent un disque qui est récompensé par le Prix Mahalia Jackson. Elle est très affectée par la mort de Greg Hunter.
Sa carrière se réoriente à partir des années 1990, avec la rencontre du producteur français Gérard Vacher, dont elle écrit:
En ce temps là, j’ai rencontré un Français qui sera bientôt mon producteur. Mais avant d’accepter de travailler avec lui, j’ai prié pour lui, parce que je pensais qu’il était fou … et … il est fou … fou comme un renard! ! ! Et de fil en aiguille, certaines choses sont le destin…
La liste des concerts, jamais semblables, s’allonge : À Paris, Saint-Augustin (1992), le Casino de Paris (1993), le Théâtre des Champs Élysées (1993), l’église de la Madeleine (1995 & 1996), l’Opéra-Comique (1995), l’Olympia (1998 & 2002), le Théâtre du Châtelet (2000), Saint-Sulpice (2002 & 2009), le Palais des Sports (1998 & 2007), et souvent l’Opéra puis l’Auditorium de Lyon, les festivals de jazz de Marciac (1996 & 1998), Nice (1995), Jazz à Juan (2000 & 2010) -le Festival de Jazz de Montreux (1981/82/83), Athènes (Acropole 1999 & 2004), Londres (Queen Elizabeth Hall 2000) …
Et régulièrement la Guyane & les Antilles, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie, le Maroc (Fes & Casa), le Liban, Gaza & Bethléem (seule artiste représentant les États-Unis) pour le Noël du Millenium, le Canada (Montréal 1998 & 2002), et bien sûr l’émotion de l’Afrique. Rares sont en France les villes qui ne peuvent encore se vanter d’avoir fait salle comble en accueillant Liz McComb, depuis sa rencontre, il y aura bientôt vingt ans avec son producteur français.
Depuis 2006, elle chante ses propres compositions de gospel avec arrangements symphoniques de l’Orchestre National de Lyon, de Lorraine, et celui de l’Opéra de Nice.
Au fil des ans, au prix d’un travail acharné, elle s’est imposée par une œuvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée: Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, EnSound Music Awards, etc.
Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d’émotion et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des pseudo-vocations académiques et superficielles du showbiz…
Le temps d’un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière… Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.
01. Calvary
02. Children Go Where I Send Thee
03. Elijah Rock
04. I Got A Made Up Mind
05. Stand By Me
06. If I Labour In The Vineyard
07. By The Rivers Of Babylon
08. I Stood On The Banks Of Jordan
09. You Can’t Make Me Doubt Him
10. I’ve Been Bucked
11. Wade In The Water
12. Said I Wasn’t Gonna Tell Nobody
13. Go Down Moses
01. Lord, Look Down on Me
02. Trimed and Burning
03. Trouble in My Way
04. There is No Color Line Around the Rainbow
05. I Don’t Feel Noways Tired
06. God Don’t Lie
07. Humble Me
08. He is My Light
09. Down by the Riverside, He’s Got the Whole World in His Hand
10. I Bowed on My Knees and Cried « Holy »
11. Drinking of the Wine
12. Lord, Look Down on Me
13. I Can’t Stop Loving You, Don Gibson, enregistré à Cahors
14. Fire, (édition radio)
15. I Believe
01. I Need You
02. Labour in the Vineyard
03. Give It Up
04. The Blessing
05. Wade in the Water
06. What a Wonderful World
07. Joshua Fit the Battle of Jericho
08. For Your Love
09. Lord, You Made Me
10. God Don’t Lie
11. By the Rivers of Babylon
12. My Mother’s Love
13. God Cares for Me
14. Didn’t It Rain
15. Go Down Moses
16. Soul Say Yes
17. Soon I Will Be Done
18. Travelling Shoes
19. Down by the Riverside
20. Sinner Please
21. Basin Street Blues
01. When Was Jesus Born
02. A Christmas Song
03. We Wish You A Merry Christmas
04. Joy To The World
05. Oh Holy Night
06. Do You Hear What I Hear
07. Walk In The Light
08. Feliz Navidad
09. Oh What A Pretty Little Baby
10. Children Go Where I Send Thee
11. Little Drummer Boy
12. Silent Night
13. Il Est Né Le Divin Enfant
01. Sit Down Servant
02. Come On In This House / If You Don’t
03. What Happened To The Love
04. Let The Church Roll On
05. Certainly Lord
06. The Man Upstairs
07. All The Way
08. Drive Old Satan Away
09. Fire
10. Wayfaring Stranger
11 Time Is Now